d4 Immobilier – Pour un autre syndic de copropriétés.

Le 15 septembre 2010, Gilles et Marc Delestrade fondent D4 immobilier, syndic de gestion de copropriétés, avec une vision résolument à contre-courant des pratiques habituelles dans le métier : rendre la maîtrise de la gestion des copropriétés aux copropriétaires en s’appuyant sur la transparence, l’honnêteté, la communication et la réactivité. Cela signifie …

– 29 septembre 2010 : Premier client, ASL – 9 lots.
– 5 octobre 2010 : Deuxième client, 122 lots.
– 19 octobre 2010 : Troisième client, 122 lots.
– 20 décembre 2010 : Embauche de la première salariée, Marjorie CASTAGNINI, comptable.

Fin 2018, D4 compte 18 salariés (20 collaborateurs avec ses fondateurs), gère 171 copropriétés (soit 7152 logements) et réalise un chiffre d’affaires de 1 340 000 €.

APPARITION DES PREMIÈRES DIFFICULTÉS
Après un taux de croissance de 99 % sur les deux premières années, celui-ci diminue de moitié en 2013 tandis qu’apparaissent les premiers départs de salariés. Manifestement ceux-ci sont davantage motivés pour quitter l’agence que pour y rester. Toutes causes confondues, entre 2012 et 2017, 14 départs de salariés – soit plus de la moitié de l’effectif actuel.

Le 6 juin 2013, Sébastien Lallemand entre chez D4 comme gestionnaire de copropriété.
Récemment formé à la Médiation professionnelle, Sébastien va tout naturellement utiliser cette technique pour apaiser les conflits qui ne manquent pas de surgir au sein des copropriétés, puis entre les clients et l’agence et, peu à peu, avec l’accord de ses employeurs, aux fins de réguler les tensions internes entre les différents services et collaborateurs.
Le 1er mars 2017, Sébastien démissionne de son emploi de gestionnaire et s’établit comme Médiateur professionnel.
Son premier client ? D4 immobilier. Sa mission : Former le personnel à un nouveau type de gestion de l’entreprise par l’entente.
Dans cette nouvelle configuration expérimentale, les salariés ne sont plus exécuteurs d’ordre mais deviennent créateurs d’une « intelligence collective » au sein de laquelle chacun œuvre au mieux de ses moyens pour le bien de tous. Chaque collaborateur devient responsable à part entière du bon fonctionnement de l’entreprise. Les décisions ne tombent plus du haut vers le bas et les solutions s’inventent à la faveur d’interactions bénéfiques, chacun se mettant, au mieux de ses capacités, au service d’un objectif commun. Quand une tension naît (généralement d’une incompréhension) celle-ci est prise en considération lors de la réunion hebdomadaire prévue à cet effet et apaisée.
Le turn-over est stabilisé, le taux de contentement au travail de l’ensemble des salariés est très largement en hausse, les services collaborent plus efficacement entre eux.
D4 devient un véritable laboratoire de recherche.
Une réunion hebdomadaire (pit-spot) de 2 h à laquelle tous les salariés sont conviés permet d’explorer de nouvelles pistes de gestion et de créer des interactions de plus en plus bénéfiques au sein de l’entreprise.
Marc Delestrade : « l’ambiance a changé, c’est la première fois depuis longtemps, ça fait du bien. »
Gilles Delestrade : « C’est surpuissant ».

LE PIT-STOP
un Pit-Stop c’est 20 personnes qui s’arrêtent de produire pendant 2 h 00… soit l’équivalent d’un temps plein !
A chaque Pit-Stop, on comptabilise les accords, ainsi que les désaccords non résolus au cours de la réunion. À ce jour on ne compte aucun désaccord resté en suspens à la fin d’une réunion !
Au cours de l’été 2018, en moins de 3 Pit-Stop ( !), l’ensemble du personnel met au point une nouvelle méthode de répartition du portefeuille client entre les différents gestionnaires de copropriété – donc de la charge de travail de chacun – et ce dans l’entente et sans intervention de la direction. En l’espace de seulement trois réunions de 2 h, plus de 6 500 lots sont répartis équitablement entre les gestionnaires avec l’agrément de tous !

Aujourd’hui Désinvolture désire ouvrir son laboratoire de recherche à d’autres entreprises (idéalement il en faudrait 3 autres en sus de D4) afin tout autant de diminuer les coûts d’expérimentation que d’augmenter leur nombre afin de bénéficier d’un retour sur expérience à plus grande échelle.